La Confédération africaine de football (CAF) a pris une décision très surprenante, à quelques jours seulement de la grande finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
En effet, l’instance faitière du football africain a décidé à l’unanimité de lever la suspension imposée au stade d’Olembé .
Le stade fraîchement inauguré abritera donc la seconde demi-finale qui mettra aux prises le Sénégal et Burkina Faso, ainsi que la grande apothéose qui aura lieu le 06 février prochain.
Une décision fort surprenante dans la mesure où ce stade d’Olembé a été, récemment, le théâtre d’un drame qui a couté la vie à 8 supporteurs, à la suite d’une bousculade qui a précédé le match entre le Cameroun et les Comores en 8e de finale.
#Cameroun : Le rapport de la @2021Cmr montre qu’il n’y avait pas assez d’agents de sécurité autour du stade #Olembé, que l’accès et le contrôle étaient défaillants. En gros le stade était une passoire, sans parler du manque de signalétiques… https://t.co/cGzG6S577w
— Clément Boursin (@ClementBoursin) January 31, 2022
Un manque de respect manifeste envers les familles des défunts qui n’ont pas vivre leur deuil d’une façon humaine.
Sous d’autres cieux, un tel drame aurait engendré une enquête sérieuse et un changement radical dans le dispositif de sécurité, mais malheureusement pour le football africain, la CAF n’arrive toujours pas à faire prévaloir le côté humain sur tout ce qui a une relation avec le sportif.
