«La VAR ne marchait pas…», les graves révélations de Fousseni Diawara après Tunisie – Mali !

L’ex sélectionneur adjoint du Mali, Fousseni Diawara, a dénoncé le dysfonctionnement de la VAR au cours du match Tunisie – Mali (0-0) comptant pour les barrages retour du Mondial 2022.

Après la vive polémique Bakary Gassama lors d’Algérie-Cameroun (1-2, a.p.), l’arbitrage africain des barrages de la Coupe du Monde 2022 continue de faire beaucoup parler…

En effet, battus 0-1 devant leur public à Bamako à l’aller, les Aigles du Mali ont rapidement eu l’occasion de recoller au score en Tunisie après seulement 5 minutes de jeu lors du duel retour (score final 0-0).

Toutefois, le but précoce signé par le milieu de terrain malien Diadie Samassekou a été refusé pour un hors-jeu très litigieux et le staff arbitral présent à la VAR n’a pas bronché.

Le but refusé au Mali en vidéo:

Cette décision étonnante a ainsi provoqué l’ire du staff et des joueurs maliens mais en vain, le but égalisateur des Aigles n’a pas été accordé.

Invité ce jeudi à revenir sur cet épisode controversé sur les ondes de RFI, l’ancien sélectionneur adjoint du Mali, Fousseni Diawara, récemment limogé, a assuré qu’il se trouvait aux premières loges et qu’il y a bien eu un dysfonctionnement à la salle de visionnage :

«Je peux vous l’affirmer : la VAR ne fonctionnait pas. J’ai suivi comment ça s’est passé, j’ai regardé l’attitude de l’arbitre, j’étais à côté de l’écran : le but qu’on a inscrit était tout à fait valable et n’a pas été checké par la VAR parce que la VAR ne fonctionnait pas», s’est indigné l’ancien défenseur de l’AS Saint-Etienne avant d’ajouter :

«Vous avez vu, la réalisation est très vite passée, l’arbitre (Mr Maguette Ndiaye) n’a même pas pris le temps. Il a mis la main dans son oreille, mais je peux affirmer à 100% que la VAR ne fonctionnait pas. Donc, ça aussi, ce n’est pas normal pour un match avec un enjeu aussi important. »

« Si le but avait été validé, les choses auraient tourné autrement. On a toujours été meilleur à l’extérieur qu’à domicile !», conclut Diawara.

Des déclarations qui risquent encore de faire couler beaucoup d’encre…