L’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, s’est éteint à l’âge de 77 ans.
Figure emblématique du football africain, le natif de Garoua a été l’un des grands artisans de la montée en puissance du football africain à partir de la dernière décennie du dernier siècle.
Pendant de 30 de règne à l’instance faitière du football africain, il a réalisé de très bonnes choses dont notamment le développement du football et l’organisation de la première Coupe du monde dans le continent africain, en 2010 en Afrique du Sud.
Issa Hayatou had some success in being instrumental in helping South Africa get hosting rights for the World Cup in 2010, also fought for more slots for African teams at the global showpiece and more visibility for African competitions. But like most African administrators… pic.twitter.com/BkQNrcZKYn
— Le Prince du Nord (@lekisaki) August 9, 2024
Ceci dit, il a été critiqué pour sa gestion jugée trop archaïque et surtout son incapacité à mettre un terme au fléau de la corruption dans l’arbitre africain.
Issa Hayatou, l’homme qui a dit « non » à la FIFA
Plusieurs observateurs sont unanimes quant à la ténacité de l’ancien patron de la CAF qui n’a pas fléchi devant la pression exercée par la Fédération internationale de football (FIFA) pour la reprogrammation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en été.
En dépit de la pression exercée par les clubs européens, Issa Hayatou a tenu bon et a insisté pour que la compétition-phare en Afrique se déroule systématiquement en hiver.
Depuis la fin de son règne, la FIFA par l’intermédiaire de son patron Gianni Infantino est devenue la vraie décideuse dans la CAF par ses hommes, Ahmad Ahmad en premier lieu et Patrice Motsepe en second lieu.
