Le football africain est-il devenu un laboratoire d’essais pour Infantino ?

Plusieurs observateurs s’accordent à dire que le suisso-italien Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football (FIFA) est devenu le nouveau patron du football africain.

La mainmise de Gianni Infantino sur la CAF n’est pas à confirmer. Ce dernier a tout fait, dans un passé proche, pour que le sud-africain Patrice Motsepe devienne le nouveau président de la Confédération Africaine du football.

Par ailleurs, l’annonce de la création de la nouvelle « Super League Africaine » (une compétition qui regroupera les meilleurs clubs du continent) n’a pas été particulièrement appréciée par un grand nombre des puristes.

Plusieurs observateurs pensent que la « Super League Africaine » est un projet lancé par le patron de la FIFA pour des raisons purement commerciales.

Aussi, cette compétition sera en quelque sorte l’antichambre de la FIFA, avant le lancement de la nouvelle version du Mondial des clubs.

Il est malheureux de constater que football africain n’est plus aussi indépendant dans ses choix stratégiques, ce qui pourrait créer un vrai gap entre les pays « riches » et les pays  « pauvres ». 

En tout état de cause, il est inconcevable que la Confédération africaine de football ne se transforme en une branche de la Fédération internationale de football, dont le principal rôle consiste à appuyer les choix  stratégiques du patron du football mondial.