La première édition de l’African League, la nouvelle compétition interclubs en Afrique, est en train de tourner à une vraie mascarade.
Et pour cause la Confédération africaine de football (CAF) a brillé par une incompétence criarde notamment sur le plan organisationnel et de la logistique.
Depuis son lancement, cette nouvelle compétition a connu plusieurs contretemps avec un premier lieu l’exclusion du club guinéen Horoya puis la délocalisation du match entre le TP Mazembe et l’Espérance de Tunis et enfin le report des deux derniers quarts de finale de mercredi à jeudi.
⚽ Le 26 octobre, deux rencontres explosives de l’African Football League ! Ne manquez pas Wydad Athletic Club vs Enyimba FC et Esperance Sportive de Tunis vs TP Mazembe. Un rendez-vous sportif de haut niveau à vivre avec passion ! Details ici ➡️ https://t.co/H3hYI0O0Qc “Les…
— Fatshimetrie (@fatshimetrie) October 25, 2023
Du pain sur la planche pour l’instance faîtière du football africain afin de remédier à ce dysfonctionnement avant le début des choses sérieuses à partir des demi-finales.
African League, un projet imposé à la CAF?
Selon plusieurs sources concordantes, l’African League est un projet qui a été lancé par la Confédération africaine de football (CAF) sur insistance de la Fédération internationale de football (FIFA).
Ayant perdu son indépendance depuis le départ du camerounais Issa Hayatou, la CAF est devenue une filiale de la FIFA qui a réussi à placer ses hommes à la tête de l’organe chargé de gérer le football africain.
À partir de là, il n’était pas difficile à Gianni Infantino, le patron de la FIFA, d’imposer sa loi et devenir ainsi le vrai décideur dans le football africain.
