La Confédération africaine de football (CAF) ne donne pas l’impression d’être concernée par la bataille déclenchée par la Fédération internationale de football (FIFA) contre le racisme.
On a eu l’occasion de le vérifier récemment à l’occasion de l’affaire des chants racistes scandés par les supporters d’Al-Ahly d’Egypte lors du match face à Al-Hilal du Soudan, comptant pour la dernière journée de la phase de poules de la Ligue des champions.
En effet, les présents au « Stade international du Caire » ont eu droit à un spectacle de mauvais goût lorsque les supporters de l’ogre égyptien ont traité les joueurs d’Al-Hilal « d’esclaves », en faisant référence à la couleur de leur peau.
أخي قام جمهور الأهلي في مباراة فريقهم ضد الهلال السوداني بالتلفظ بهتافات عنصرية ضد الفريق السوداني وطبقا للمادة 132 من قوانين الكاف، فالكاف يعاقب على مثل هاته الأفعال بالايقاف 5مباريات على الأقل في كل المدرجات، هاهو الفيديوhttps://t.co/QgQPvnaask
— Anass Mastafi (@AnassMastafi) May 1, 2023
Une insulte raciste manifeste qui est passée sous silence en raison notamment de la passivité dont a fait preuve l’instance faitière du football africain.
Il est vrai que le lobby égyptien est très influent au sein de la CAF, mais rien n’explique cette passivité complice de la commission de discipline qui n’a pas daigné enquêter sur cette affaire.
Il va sans dire que les agissements des supporters d’Ahly sont condamnables et doivent être impérativement sanctionnés par la Confédération africaine de football (CAF), et ce afin d’éradiquer ce fléau de racisme qui vient de frapper de plein fouet le football africain.
