Le journaliste camerounais Adolarc Lamissia n’a pas été particulièrement tendre avec Samuel Eto’o , le président de la Fédération camerounaise de Football (FECAFOOT).
« Eto’o peut ! Oui, Eto’o peut détruire, en quelques instants, ce qui a été bâti, durement. Eto’o peut diviser un peuple et ainsi remettre en question l’unité nationale. » a-t-il écrit sur les colonnes du journal « Le Jour ».
« Eto’o est tribaliste et il vient de le faire savoir, en empêchant, aux Camerounais des régions septentrionales, de suivre les matchs de Coton Sport de Garoua sur son stade avec son ’douzième homme’. Cette affaire va le suivre, partout. C’est un incompétent et il le prouve, en seulement 100 jours. Eto’o est déjà le pire président de la FECAFOOT » a-t-il poursuivi.
Toujours aussi assez intransigeant, Samuel Eto’o n’a pas accepté les directives du ministère des sports concernant le maintient du portugais António Conceição à la tête des « Lions Indomptables » et a tenu à ce que Rigobert Song prenne en charge la sélection camerounaise, lors de la double confrontation devant l’Algérie, en barrages mondialistes.
Cette position ferme du nouveau patron du football camerounais n’a semble-t-il plu à certaines parties, ce qui explique la campagne de dénigrement dont il a été victime ces dernières semaines.
