Salif Keïta… La « panthère noire » qui a marqué l’histoire du football malien

De l’avis des observateurs, L’ancien capitaine des « Aigles » du Mali est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football africain.

Redoutable avant-centre, « la panthère », comme on aimait l’appeler, s’est illustré, tout d’abord, dans son Mali natal parvenant à qualifier le Stade Malien puis le Real Bamako en finale de la Ligue des champions respectivement en 1964 et 1966.

Remarqué par un supporteur de l’AS Saint-Etienne, Salif Keïta était invité par le club stéphanois pour passer un test d’usage qu’il a brillamment réussi.

Le natif de Bamako passa 5 saisons avec l’ogre français au cours desquelles, il a remporté 8 titres, dont notamment trois éditions du championnat de France.

Les prouesses de Salif Keïta avec l’AS Saint-Etienne ont attiré les yeux de plusieurs clubs, mais c’est finalement l’Olympique de Marseille qui l’enrôla en 1972.


Il s’exila, par la suite, en Espagne (Valence), puis au Portugal (Sporting) et finalement aux États-Unis (New England Tea Men).

Avec le Mali, ce dernier a été le grand artisan de la qualification pour la finale de la coupe d’Afrique des nations en 1972, mais ne put disputer l’apothéose, perdue devant le Congo-Brazzaville sur un score de 2-3, en raison d’une blessure.

Tout au long de carrière, qui a duré 17 ans, Salif Keïta avait gagné plusieurs distinctions personnelles, dont notamment le Ballon d’or africain 1970, ainsi que le Soulier d’Argent Européen 1972 et aussi l’Oscar du meilleur joueur du championnat de France 1970.