Afrique 10 Mai 2025 à 15:29

Hazem Mlhem

Rédacteur des actualités

La star de Marumo Gallants âgée de 38 ans, Daniel Akpeyi, a révélé qu'il était dévasté par la campagne de qualification décevante de son pays pour la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord, et a exprimé son admiration pour le parcours de Hugo Broos avec les Bafana Bafana.

L'admiration de la star nigériane s'est concentrée sur l'actuelle campagne de qualification pour la Coupe du monde, dans laquelle l'Afrique du Sud occupe la première place du groupe C avec 13 points en six matchs, tandis que le Nigeria peine à la quatrième place avec sept points, une seule victoire et quatre matchs nuls.

Ce qui fait vibrer la star des Super Eagles !

Aujourd'hui, les Super Eagles accusent six points de retard sur les leaders sud-africains. Ils sont également derrière le Bénin et le Rwanda, à égalité avec le Lesotho, tandis que le Zimbabwe occupe la quatrième place avec quatre points.

Dans une interview sans détour accordée à FARPost, le gardien Daniel Akpeyi n'a pas mâché ses mots en analysant les difficultés du Nigeria lors des qualifications pour la Coupe du monde.

« Le classement actuel parle de lui-même : le football sud-africain est tout simplement à un niveau supérieur en ce moment, a déclaré Akpeyi. Avoir des joueurs stars ne suffit pas ; construire une équipe soudée est là où beaucoup de nations échouent. Pourtant, l'Afrique du Sud, sous Hugo Broos, a parfaitement maîtrisé cet aspect. »

L'ancien dernier rempart des Kaizer Chiefs n'a pas caché sa frustration, ajoutant : « En tant que Nigérian, nos performances dans ces qualifications ont été décevantes, c'est le moins qu'on puisse dire. »

De quoi le Nigeria a-t-il besoin selon Ray Daniel Akpeyi ?

Le gardien de l'équipe nationale nigériane a pointé du doigt le système collectif sud-africain comme modèle de réussite, mettant en avant l'unité, une identité de jeu affirmée et un championnat local dynamique comme ingrédients clés qui font actuellement défaut au football nigérian.

« L’approche sud-africaine montre la voie à suivre, a expliqué le gardien expérimenté. Leur progression s’explique par de nombreux facteurs qui fonctionnent ensemble – mais surtout par leur esprit collectif. »

Dressant un contraste saisissant entre les deux rivaux, il a souligné : « Nous pourrions accomplir ce que les Bafana Bafana ont réalisé si nos joueurs faisaient passer la nation avant la gloire personnelle. C'est la différence fondamentale : les joueurs sud-africains pensent en équipe, pas comme des individualités. »