Coupe CAF : Walid Bouchenafa analyse le choc USM Alger - CS Constantine

Afrique 20 Février 2025 à 14:27
Aliou Toundé
Aliou Toundé
Rédacteur des actualités
Walid Bouchenafa/ Photo : DR

Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe CAF a réservé une affiche cent pour cent algérienne : l’USM Alger et le CS Constantine vont s’affronter pour une place en demi-finale. Deux clubs historiques du football algérien, mais une seule équipe pourra poursuivre son aventure continentale. Analyse croisée de ces deux formations avec Walid Bouchenafa, consultant sportif international et chroniqueur sur Ifrikya FM.

Le CS Constantine : un collectif solide, mais sans star

L’un des atouts majeurs du CS Constantine est son public passionné, véritable moteur de l’équipe. « La force du CSC, c’est son public, qui met une énorme pression positive sur les joueurs et crée une atmosphère unique », explique Walid Bouchenafa.

L’autre point fort de l’équipe, c’est son coach, Kheireddine Madoui. « Il a une grande expérience, aussi bien en tant qu’ancien international algérien qu’en tant qu’entraîneur. C’est le premier coach algérien à avoir remporté la Ligue des Champions africaine, un palmarès qui parle pour lui », rappelle l’expert.

Mais le CSC souffre d’un manque de profondeur dans son effectif. « Ils n’ont pas vraiment renforcé l’équipe lors du mercato hivernal et n’ont pas de joueurs internationaux étrangers ni de figure emblématique pour porter le groupe dans les moments difficiles », tempère Walid Bouchenafa.

Les joueurs du CS Constantine à l'entrainement

L’USM Alger : un effectif plus dense, mais des interrogations en attaque

Si l’USM Alger peut compter sur un effectif riche et varié, composé de plusieurs internationaux algériens, congolais et sud-américains, le club de la capitale a perdu un atout majeur. « Leur meilleur buteur est parti et il n’a pas été remplacé efficacement, ce qui pourrait être un vrai problème », souligne l’analyste.

Autre point d’interrogation : l’entraîneur Marcos Paqueta. Malgré un titre de champion d’Algérie avec le CR Belouizdad, ses performances en compétitions africaines restent limitées. « Il n’a pas de référence forte sur le continent, et surtout, il y a un problème de communication avec ses joueurs », explique Bouchenafa. « Il ne parle que portugais, alors que ses joueurs comprennent le français et l’arabe. Ce genre de barrière peut peser dans des matchs à haute intensité. »

Marcos Paquetá/USM Alger

USM Alger - CS Constantine : du 50-50 selon Walid Bouchenafa

Avec un USMA plus expérimenté, mais en quête d’efficacité offensive, et un CSC soudé, mais sans réel leader technique, cette confrontation s’annonce indécise. Walid Bouchenafa conclut :

Pour moi, c’est du 50-50. Ce sont deux équipes algériennes, et je suis derrière toutes celles qui jouent en Afrique. Que le meilleur gagne.

L’USM Alger parviendra-t-elle à imposer sa supériorité technique ? Ou le CSC surprendra-t-il son rival avec son jeu discipliné et l’appui de ses supporters ? Réponse sur le terrain, pour un choc qui s’annonce palpitant.

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