Exclu Foot Africa - l'avis de l'expert : Carlos Queiroz est-il l'homme de la situation pour les "Aigles de Carthage" ?

Monde 12 Janvier 2025 à 05:54

Imed Ben Amara

Rédacteur des actualités

Le comité de normalisation, qui gère momentanément les affaires du football tunisien, a fait du Portugais Carlos Queiroz sa priorité pour le poste de sélectionneur des « Aigles de Carthage ».

L'ancien sélectionneur des « Pharaons » a fait une courte visite à Tunis ponctuée par des réunions de travail avec le président du comité de normalisation, Kamel Idir, ainsi que le ministre des Sports, Sadok Mourali.

D'après les dernières nouvelles, les deux parties auraient trouvé un terrain d'entente sur certains points, en attendant la finalisation de cet accord à l'issue des élections du nouveau bureau fédéral, prévues pour la fin du mois de janvier.

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L'éventuelle nomination de Carlos Queiroz à la tête des « Aigles de Carthage » ne fait pas l'unanimité parmi les amateurs de football en Tunisie. Si certains y voient un entraîneur de très haut niveau, d'autres estiment qu'il appartient à l'ancienne école et qu'il ne pourra pas réussir sans sa mission.

Afin d'avoir un avis d'expert, Foot Africa a sollicité Khaled Melliti, ancien international tunisien, qui a eu l'amabilité de se prononcer sur le cas Carlos Queiroz.

Historiquement, les grands exploits du football tunisien ont été réalisés par des entraîneurs étrangers, à commencer par le Franco-Polonais Henryk Kasperczak, qui a emmené les Aigles de Carthage en finale de la CAN 1996, puis par le Français Roger Lemerre, qui a été l'un des grands artisans du sacre de 2004.

Il faut admettre que Carlos Queiroz est un coach très expérimenté qui a côtoyé le très haut niveau européen et africain. Il est vrai qu'il a tendance à privilégier le jeu défensif, mais cela pourrait être une très bonne chose pour une équipe de Tunisie qui n'a pas vraiment les moyens de dominer ses adversaires en Afrique.

Cela dit, je trouve que ses exigences financières sont très élevées ( 1,4 million d'euros par an), d'autant que l'équipe de Tunisie est loin d'être prête pour jouer les premiers rôles en Afrique, voire se qualifier au second tour de la Coupe du monde.

En tout état de cause, seuls les résultats nous indiqueront si la nomination éventuelle de Carlos Queiroz serait judicieuse.